» Date d'ouverture : Le 4 Juillet 2010.

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» Particularité : Une ambiance bonne enfant. Nous prônons la créativité et l'imagination, s'est pourquoi nous laissons beaucoup de liberté dans le rp.

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Septembre 2010 -

« Nous ne somme pas des monstres! » Voila ce qu’elle répète, elle s’entête. Le juge pose un regard sur cette fille fragile. Elle tremble, elle a peur, elle qui a tué tellement de gens de sang froid… Elle a peur. Elle sanglote, son regard est fuyard, perdu, résigné. La sentence tombe, sans appel, évidente. « L’accusé est reconnut coupable d’homicides volontaires. » Son cri déchire le silence qui vient de s’imposer, elle sait déjà qu’elle est… « Condamnée à mort ».

Novembre 2010 -

Aux informations ils répétaient que s’était mieux, que cette fille ne méritait que la mort, que toutes espèces dans son genre étaient nuisible pour l’humanité. J’entendais le murmure des clients au bars, s’ils savaient, qui étaient vraiment le monstre dans l’histoire? « C’est une enfant de Satan! Qu’ils la brulent vite! » Alors que les flammes rongeaient les cartons qui l’entourait, ses cris perçaient ceux de la foule, son corps agonisait sous le feu. Un retour aux enfers disaient-ils…. Cette fille était seulement damné, comme tant d’autres, elle n’avait pas choisis d’être cette chose, elle était aussi humaine que ces dit humains, peut être plus que ces hommes d’état bourrés de fric et corrompus jusqu’au sang. Comment pouvait-il tuer ainsi quelqu’un, filmer la scène et crier au monde entier que justice était faite? Où était la justice la dedans?

Elle s’appelait Catherine Lise. Elle était damnée depuis quelques mois, elle avait découvert son don sous le coup de la colère, elle avait tué des gens c'est vrais, mais parce qu’elle était seul face à cette autre facette d’elle-même, face à un don qu’elle ne contrôlait pas. Ce sont la peur et la détresse qui avait eu raison d’elle-même, alors elle avait tué ces hommes qui avait voulu la violer. Mais qui était véritablement le monstre dans cette infâme histoire? Elle?!

Décembre 2010 -

La télévision grésille, le bruit se mélange aux cris de joies, pourquoi sont-ils si heureux? « Ainsi il est déclaré que tout Damné est condamné à la prison à vie ou la mort s'il s’oppose aux forces autoritaires. Toutes personnes susceptibles d’héberger l’un d’eux sera condamné à une amende et à la prison pendant une durée minimal de 20 ans. »

Voilà, le combat avait commencé, ce combat contre nous même. L’humain sans parler du fait qu’il détruisait la terre et les êtres qui la peuplaient, venait à se détruire lui-même. Nous venions de dépasser le seuil de stupidité.

Mars 2010 -

La pluie tombe sur l’asphalte, les nuages grignotent les parcelles encore visible du ciel bleu. Et je l’entends qui me chuchote des paroles. Il dit que nous somme enfin arrivés chez nous. Ça me fait rire, comme-ci un chez nous était possible pour nous Damnés, mauvaises herbes. Il pose sa main sur mon épaule et me désigne Okayo. Peut être est-ce vrai, peut être y a-t-il une parcelle d’espoir dans cet univers plein d’injustice. Ce pensionnat où réside tellement de nos semblables semble résister à l’injustice, aux lois, à l’autorité. Peut être est-ce notre seul chance de survie. Tous nous réunir pour montrer au monde entier que nous sommes bien plus qu’il ne l’imagine…. Trop pour être tous brulés sur un bûcher.

Mai 2010 -

Aux infos ils débitent toujours les mêmes âneries sur nous. Pourtant les Damnés ce font de plus en plus discret. Ils s’effacent lentement de la mémoire des gens, comme-ci ce cauchemar n’avait jamais eu lieu, ni pour eux…. Ni pour nous. La population ignorent tellement de choses. Un peu comme la création récente des « Sacrés » . Cette organisation créé par l’état lui-même, qui vise à embaucher des « Damnés » pour qu’ils tuent leurs semblables et fassent les sales corvées à leurs places. Et puis il y a les « Disparus » Qui ne sont ni les chiens de l’état ni les alliés des « Damnés ». Il régissent leurs vie selon leurs règles, font leurs propres lois, d’après certaines sources ils cherchent leur « Paradis » un endroit où les gens comme nous n’auraient plus à se cacher, à fuir. D’autres disent qu’ils cherchent à anéantir l’espèce humaine pour créer une nouvelle ère. Enfin tous ça, l’état ce permet bien de leur cacher, à eux pauvres humains effrayés par nous, Damnés, qu’avons-nous de si différent, si ce n’est des pouvoirs un peu hors normes? Nous ne sommes pas tous des monstres, nous sommes capable de sentiments et de compassion. Comme de simples humains, nous sommes capable d’amour et de haine.